jeudi 22 décembre 2016

Prendre un verre de bière mon minou.

Le temps des fêtes - et les conseils éclairés de plusieurs chroniqueurs vins - me donne le goût d'explorer d'autres avenues... Et j'ai nommé : La bière !




Qu'on se le dise, il y a et aura toujours un amateur ou deux de bonnes bières dans votre entourage. Quel vent de de fraicheur parmi tous ces amateurs de plus en plus fins connaisseurs en vins ! Je suis à la base un amateur de bières devenu un grand fana du vin alors je ne délaisse pas mes vieux amours. Je retourne de temps à autre voir ce qui se passe côté brasseurs et la roue tourne sans cesse.




Le monde des brasseurs est tellement en effervescence qu'il est difficile de suivre tout ce qui se passe. Juste au Québec, nous avons les meilleures bières qui soient. Que vous soyez du type rousse, noire, blonde, blanche, IPA et j'en passe, vous aurez la bière qu'il vous faut si vous avez la gentillesse de vous y attarder. Que ce soit à la SAQ, en épicerie ou dans certains dépanneurs spécialisés, l'offre est certainement plus grande que la demande... c'est un peu comme le marché des condos à Montréal quoi !




Deux belles découvertes qui valent le détour. La première en partage - de par son format - qui rejoint l'amateur de bière Ale et IPA. La Brooklyn Sorachi Ace qui est brassée par Carlsberg offre une bière à 7.6% d'alcool à base d'un houblon moins connu. Même si ce dernier est bien marqué, la mousse très fine et les arômes épicés - voire de gingembre - et d'agrumes donnent à cette bière une belle densité et surtout une structure très particulière : Superbe !




La deuxième et non la moindre : Oshlag, Collabo #1. Disponible dans un dépanneur spécialisé non loin de chez vous. Cette bière est tout simplement magnifique. Sa couleur d'un rouge cerise, son nez aux arômes de baies noires, de framboise de houblon et de notes herbacées. Sa vivacité en bouche et ces arômes qui défilent vitesse grand V... Magique ! Si vous voulez vous faire un cadeau ou épater la galerie, dites-vous bien que vous sonniez à la bonne adresse. De plus, ces artisans propulsent les idées comme des électrons libres. Distillation, gamme de bières inspirées de vins et certainement des projets encore plus fous à venir... Suivez les de près, devenez leurs amis et soyez parmi les premiers à dire à vos proches : "Je les connais depuis le début !" dans quelques années, lorsque cette adresse sera notée 3 étoiles parmi les élites du milieu.




Joyeux Noël et bonnes dégustations !




mardi 6 décembre 2016

Les 6 façons de travailler la vigne et le vin.

Les 6 façons de travailler à travers les millésimes et les différentes régions du monde.


Quelle est la grande différence entre les diverses façons de conduire la vigne et l'influence sur le vin ? Il n'existe pas qu'une seule recette pour produire du raisin. Certes, les étapes sont les même et dans le meilleur des cas le raisin arrive à parfaite maturité, on le cueille (vendange), on l'élève, on l'embouteille et le commercialise. Plus le raisin est sain et en bonne santé à la fin de la saison, meilleur sera le résultat une fois celui-ci transformé en jus et enfin en vin.


Méthode traditionnelle :


La vigne est traitée chimiquement en fonction des différentes périodes de la saison. Pulvérisée contre les insectes, champignons et mauvaises herbes afin de garder le raisin à l'abri de tout ce qui pourrait lui être nuisible. Ces étapes sont faites en prévision de toutes ces nuisances qui peuvent endommager la vigne et très souvent à des dates précises.


Méthode "lutte raisonnée" :


Même chose que la traditionnelle à la seule exception que les traitements sont faits en cas de besoin seulement. Donc, on traite au besoin en cas d'insectes/champignons et autres nuisances et si aucun problème n'est présent : on ne traite pas.


Bio (agrobiologique) :


La vigne peut être traitée mais de façon biologique seulement. Aucun produit de synthèse/chimique n'est accepté tout au long du processus de l'élaboration du vin.


Biodynamique :


Même procédé que bio à la seule exception que le vigneron suit les cycles lunaires et emploie différents préparas afin que sa vigne (la terre) soit en parfaite symbiose avec tous les éléments - près ou loin - qui entrent en contact avec celle-ci. Le but est d'intégrer la vigne dans un cycle universel et de la façon la plus naturelle qui soit. Cette méthode est basée sur la science de Rudolf Steiner.


Nature :


Le vigneron accompagne la vigne, l'aide à atteindre son plein potentiel en étant à "l'écoute" de celle-ci. Il utilise son environnement afin de créer le meilleur support - de façon naturelle - à sa culture. Aucun soufre n'est ajouté au vin.


S.A.I.N.S :


"Sans Aucun Intrant Ni Sulfite" est une vision encore plus rigoureuse de la version nature. Ici, très peu d'interventions et le vigneron observe et accompagne le raisin jusqu'à la maturité.


Les influences sont palpables sur les vins et le consommateur est certain d'y trouver son compte… peu importe le type de culture.