dimanche 29 novembre 2015

Unique accord.

Les vins de table.
je ne parle pas ici d'une quelconque appellation mais bien de ce que devrait être - majoritairement - la vocation du vin.
Si vous êtes comme moi, la plupart du temps vous buvez du vin en vous nourrissant. Que ce soit avec quelques bouchées en apéro ou encore en poursuivant le repas, le vin accompagne. Si servi seul, je porte une attention particulière à bien choisir ce dernier. Personnellement, je préfère les bulles ou encore un vin blanc.
Alors la question que l'on doit se poser : Qu'est ce qui fait qu'un vin soit meilleur qu'un autre à table?
- Il devra être léger sans être trop subtil : Un vin trop lourd - surtout en début de repas - est souvent signe de saturation papillaire! Alors, exit le gros Bordeaux et par ici le Bojo...
- Bien accompagner le plat qui lui fait face : Une petite recherche s'impose sur l'accord qui sublimera vos vins (et vos plats par le fait même). Si vous avez quelques bouchées/plats, il est certain qu'un vin sera mieux qu'un autre en fonction de ceux-ci. Plusieurs sites font l'affaire et n'importe quel moteur de recherche vous donnera plusieurs pistes.
- Suivre un ordre si il n'est pas seul. Vous avez plusieurs bouteilles? Vous aller alors devoir mettre un peu d'ordre dans tout ça. Tout simplement en partant du vin le plus léger au plus corsé... point barre!
Les accords locaux sont souvent les meilleurs. Les accords proposés - judicieux pour la plupart - par la maison qui produit les vins sont à surveiller. Les guides, les journaux et les moteurs de recherche seront en mesure de compléter les informations manquantes.
La récompense? Vous allez apprécier encore plus tout ce qui se trouve devant vous. Il se peut qu'une faute ou deux se soient glissées dans votre belle mise en scène, et alors? Vous serez plus attentifs aux goûts différents, aux vins, aux plats... N'est ce pas là une raison suffisante pour vous lancer?
Goûté : Ktima Argyros Assyrtiko French Oak Fermented 2013 (code SAQ : 12338800, prix : 29.75$). De dire que j'aime la plupart des vins provenant de la Grèce serait une vérité. Que j'aime les cépage indigènes qui sortent de l'ordinaire, en serait une autre. Sur des arômes de citron, de fruit à chair blanche, de minéralité et de notes de cannelle, le vin s'ouvre en bouche avec une acidité marquée et possède un très beau volume. Le citron revient combiné à une présence très minérale et quelque peu floral. C'est très bien équilibré et j'aurais bien aimé l'accompagner d'un poisson à chair blanche sauce aux olives vertes (voici un exemple parfait d'un accord local). Je vous le conseille fortement en début de repas sur des olives ou encore avec des huîtres (trait de citron devrait très bien faire!).
Bonnes dégustations!

vendredi 27 novembre 2015

Vos marques préférées, dégustez!

Ce vin issu de vieilles vignes, pointant vers le sud,  laisse entrevoir une certaine chaleur certes, mais surtout il illumine le palais de sa grâce fraîcheur qui promet de beaux jours encore....

Quoi de plus vrai? 

Les critiques, les notes d'appréciation d'un vin, peuvent passer de la poésie écrite au délire lyrique (si ils sont décrits de vive voix). Les meilleurs en ce domaine sont "Les gouttes de Dieu" dont les descriptions sont à couper le souffle... c'est le moins qu'on puisse dire! Pourtant, je continue à acheter chaque volume de cette série de manga pour le moins divertissant. Des trucs, conseils, suggestions de toute sorte sont souvent fournies à chaque fin d'ouvrage. Qui plus est, ça vous donnera une perspective intéressante sur le vaste sujet qu'est le vin.

Mais admettons que vous venez tout juste de découvrir le vin et que vous commenciez à vous y intéresser, est ce qu'une telle description vous inciterait à acheter un tel vin ou est ce qu'au contraire vous seriez intimidé par une telle critique? 

Tout d'abord, si vous portez un tant soit peu attention à quelques contre-étiquettes, il serait vraisemblable de voir de telles lignes écrites. Tout simplement parce que la maison qui produit le vin, ou un de leur agent, est mandaté pour sublimer le produit en question. Ceci influencera bien sur la "note" donnée au vin puisqu'il s'agit plus d'un investissement qu'autre chose. 

Le critique, quant à lui, est indépendant dans la plupart des cas. Il se peut que ce soit un professionnel - rémunéré - afin de présenter un vin qu'il a oui ou non apprécié. Des guides voient le jour annuellement et des journaux fournissent hebdomadairement quelques notes de dégustations en fonction des nouveaux arrivages. Les notes envoyées seront très certainement différentes de celles mentionnées ci-haut. Il s'agit plutôt d'une analyse fondée sur les trois sens suivants : le visuel, l'odorat et le goût.

Alors, comment s'y fier, ou comment s'y retrouver? Si vous tenez absolument à vous fier à un conseiller ou un critique connu, fiez vous aussi à votre goût! Dès que vous avez dégusté la bouteille suggérée, portez attention à votre propre impression de ladite bouteille. Qu'est ce que vous avez aimé, vers quel type de vin vous aimeriez vous diriger la prochaine fois, était-ce dans votre trame gustative, auriez vous aimé autre chose (si oui, quoi)?. Toutes ces indices vous propulseront vers... l'amour réel du vin!

Autre chose, comment se souvenir de tel ou tel vin? De l'impression que vous avez eu lors de votre dernier verre? 

Chaque personne possède un sens plus développé qu'un autre et chaque vin fait flamboyer certaines pistes qui seront bien ancrées en mémoire. 

Le visuel : 

Les couleurs anormales ou qui sortent de l'ordinaire, comme par exemple avec le poulsard, le gammay ou encore les vins oranges... Si vous êtes du type visuel, ces indices devraient... vous sauter aux yeux! Farce à part, c'est pour vous le meilleur moyen de vous souvenir d'un vin en particulier. Ce sera aussi plus facile d'aiguiller vos papilles avec vos yeux. 

L'audition : 

Le type auditif est peut être le moins évident. Mais cette forme de mémoire peut très bien vous aider avec les mousseux. En fait, il s'agit presque de la seule piste dont vous pourriez bénéficier lors de la dégustation. Mais attention! L'auditif est capable de retenir les plus belle phrases et impressions de la soirée en fonction d'un vin en particulier. De ce fait, il saura garder en mémoire et se concentrer pleinement sur le verre en face de lui. Un bel avantage qu'il serait dommage d'omettre.

Le goût : 

Certes le plus simple de tous. Si votre mémoire et vos souvenirs vous font revenir en mémoire des odeurs reliées à un souvenir précis, il se peut fort bien que vous devriez être un amateur aguerri. Ce sont en effet vos papilles gustatives qui font en sorte que vous puissiez déguster et apprécier un vin. Alors, aucune excuse pour vous!

Si vous n'êtes pas un fin connaisseur, il se peut bien que vous devriez travailler un de ces sens. Même si votre odorat est peu développé, ça se travaille. Sentez et mémorisez tout ce qui se trouve à votre portée. L'épicerie est l'un des meilleurs exemples lorsque l'on sait que les grandes familles d'arômes sont : floral, végétal, animal, fruité, épicé, etc.... Selon la saison, une vaste variété est disponible à portée... de nez! 

Donc, être amateur demande un peu plus de structure. Quand même, ce travail saura bien vous faire apprécier encore plus ce divin nectar!


Bonnes dégustations! 

lundi 2 novembre 2015

géolocalisez moi ce vin!

Cachez ce vin que je ne saurais boire!

Si vous allez sur le site de la SAQ, vous trouverez une mine d'information sur plusieurs produits disponibles en succursales ou en ligne. Par contre, ces informations sont souvent défaillantes une fois que vous vous rendez sur place... Je parle ici de l'étiquetage et de la mise en marché des vins et autres boissons. Certes, plusieurs agences qui font dans le volume plutôt que la qualité, se battront les meilleures places sur les bouts d'îlots, frigidaires et près des caisses (vous saviez certainement que notre monopole ne laissait pas ces beaux "spots" gratuitement!). Mais si vous cherchez plutôt autre chose, un vin bio par exemple, est ce que vous vous y retrouveriez aussi facilement? À moins de connaître le producteur ou exactement le vin que vous voulez vous procurer, la réponse est.. non!

Comment se fait-il que le vin ne soit pas identifié comme tel? Un ajout possible pour tout le monde pourtant! Lorsque j'ai posé la question à un employé de la SAQ (sur le fait que les vins de culture bio/biodynamie ou nature n'étaient pas identifiés et pourquoi il en était ainsi), la réponse fut celle-ci : 

"En réponse à votre courriel, rien ne nous a été communiqué à ce sujet.  Sachez cependant que nous prenons bonne note de votre suggestion et l’acheminerons à notre département d’administration du produit."

J'en conclu donc que je suis le seul à vouloir ces informations! À tout ceux qui comme moi aiment savoir ce qui se trouve dans leur verre, je vous invite à communiquer avec la SAQ et les inciter à revoir leur méthode d'affichage. Parfois, il est si aisé de faire un petit plus qui aura le mérite de faire avancer de manière positive l'expérience client.

Autre chose : Comment se fait-il que certains grands vins munissent la plupart de leurs bouteilles d'un dispositif de géo-localisation (souvent pour prévenir la contrefaçon) et que je ne suis pas capable de savoir quand mon vin préféré arrive en sol québécois? Le prix est minime de créer une application serait certainement moins dispendieuse que la carte inspire... Bon, nous avons la carte. Alors, comment faire pour localiser nos bouteilles? Une alerte sur la date d'arrivée imminente de tel ou tel vin? Tout simplement par mot clé sur le site de la SAQ? Ou encore avec un vin d'importation privée. Une simple puce placée sur une palette contenant plusieurs caisses du vin en question est dans le domaine du faisable. Ou encore une simple puce qui suit une commande complète comprenant plusieurs vins d'un(e) région/pays précis(e). La SAQ ne perd certainement rien de ces informations et elles seraient facilement transmissibles à leurs clients?

Si vous entriez - donc - une demande sur un vin précis, vous sauriez dès que celui-ci a quitté son pays. Vous pourriez même savoir le déroulement de son long périple ou encore la date de sa mise en marché. Pourquoi ne pas proposer une quantité ou un pourcentage de ces bouteilles à la vente en ligne avant qu'il soit divisé en plusieurs points de vente? Des pistes qui seraient largement envisageables et qui trouveraient preneurs j'en suis convaincu.

bonne discussions!