samedi 30 mai 2015

C'est encore en bouteille?

Le vin en bouteille, y a pas que ça!

Avec la guerre des prix que se livrent plusieurs pays, les idées qui tombent sur la table pourraient bien se réaliser d'ici peu.

Ici, je parle surtout du vin qui est prêt à boire et non du vin de garde. Si vous achetez une bouteille pour le souper du soir, il est futile de savoir son potentiel de vieillissement. Certes vous le saurez lors de la dégustation mais l'idée première est de se procurer un vin à boire maintenant. Il existe quelques alternatives à la bouteille et elles devraient gagner en popularité au cours des prochaines années.

Un format comme le BIB (bag in box) ou plus conventionnellement appelé ici "un vinier", est tout indiqué si vous aimez prendre un verre ou deux lors d'un repas en semaine. Étant donné la façon dont le vin est "emprisonné" dans un sac - lui même installé dans la boîte - l'air ne peut l'abîmer. Vous pouvez donc boire votre vin tout au long de la semaine (et même beaucoup plus puisque le vin est sous-vide) sans que celui-ci ne perde en qualité. Intéressant non? Et que diriez vous que cette gamme augmente en variété prochainement? Quand une revue de grande renommée tel que Terre de Vins qualifie ce type de contenant comme "Bon, pratique, écologique et moins cher", il est fort à parier que les consommateurs québécois s'y mettront sous peu... oubliez les anciens vins qui étaient mis en vinier, l'offre et la qualité augmenteront sous peu!

Le fût est déjà employé depuis quelques années par la compagnie Versay (http://www.versay.ca/index_fr.php) dans le but de vendre le vin au verre. Que ce soit en restauration, bars ou évènements spéciaux, un format est disponible. Si nous remontons dans le temps, les premiers bars/pubs vendaient le vin de la sorte. Les barriques étaient percées et l'on servait ainsi le vin au verre! D'autres projets voient le jour afin que de futurs consommateurs puissent partager une barrique de vins entre plusieurs personnes. Une fois le vin tiré, il faut le boire! Comme dirait l'autre. En gros, ça veut aussi dire que le vin doit être vidé entièrement de la barrique ou du fût une fois le processus de partage entamé. Alors, il faudra embouteiller le vin pour qu'il puisse être consommé à la hauteur de son réel potentiel. 

Une autre idée qui fuse dans ce sens : pourquoi la SAQ ne ferait-elle pas de même? Permettant ainsi au client de s'approvisionner directement à la source? Voici un bel exemple : admettons que certaines succursales installent une unité telle que celles qui permettent de déguster le vin au verre. Le client peut alors déguster parmi un choix de quelques vins et faire son choix par la suite. Il lui suffirait de remplir sa ou ses bouteilles ensuite à l'aide d'une personne en succursale. Ce vin pourrait provenir d'un fût ou carrément d'une citerne (normalement de 24 à 26 000 litres) qui servirait d'approvisionnement. Ces vins une fois transférés dans un réceptacle muni d'un gaz inerte pourrait très bien conserver le vin, le prix d'achat serait moins cher et de ce fait le prix de détail suivrait. Loin d'être raboustifolé (ce mot n'existe pas), le vin pourrait avoir un suivi de la part de l'acheteur dès le début de sa création jusqu'à la toute fin. Plusieurs le font déjà dans d'autres formats, alors pourquoi pas en citernes ( ou fûts pour les puristes)?

Enfin, certains vignobles proposent de vous investir à la création de leurs vins. Ce futur vin devient un peu le votre puisque vous travaillez dans le vignoble et accompagnez ce vin jusqu'à sa mise en bouteille. Excellente façon d'en apprendre plus sur le métier et la longue course du cépage qui un jour deviendra vin. 

Et si jamais rien de tout ça n'est pour vous, il reste encore une solution. Faites votre vin vous-même! Des ensembles sont disponibles et avec un peu d'expérience, vous saurez trouver le bon dosage qui vous convient le mieux. Sinon, vous pourrez tout autant acheter votre propre raisin et faire votre vin comme un pro!

Le vin en bouteille est bien installé mais ne soyez pas surpris que le marché change au cours des prochaines années. La qualité du vin - après tout - ne lui est pas exclusive!

Bonnes recherches!

De bien bons vieux vins!

Superbe dégustation en début de semaine.

De vieux millésimes qui donnaient espoir à la qualité du vin. Je doute rarement de celle-ci! Mais il faut tout de même admettre qu'il est plutôt rare que je fasse un tel tour de piste.

Un Bordeaux 1998 (Château Clerc Milon grand cru classé), un Bourgogne 2004 (Joseph Drouhin Chassagne-Montrachet Marquis de Laguiche) et quelques autres encore. Sur les 9 vins dégustés, seulement 2 n'étaient pas français d'origine. Un superbe vin italien de Quintarelli (Quintarelli Giuseppe Valpolicella Classico Superiore) et un autre qui provenait du Portugal (Niepoort Charme 2010) qui en a bluffé plus d'un et d'une très grande qualité.

C'est vrai que le vin gagne à être attendu et cette soirée ne fût qu'un autre bel exemple de cette théorie. 

D'un autre côté, certains vins sont tellement appréciables à court terme, il est difficile d'attendre! En voici deux beaux exemples : 

Quinta De La Rosa 2011 (code SAQ : 00928473, prix : 21.95$). D'un rouge rubis clair, le nez suit sur des notes florales, le fruit rouge et légèrement végétales. Un liquide vineux qui laisse une belle trame gustative assez longue. Ce vin peut très bien être bu maintenant mais il gagnerait à être attendu au moins 3 ans. Passez le en carafe et sortez les grillades! Un liquide parfait pour l'été sur une soirée fraîche. Attention, au moment d'écrire ce court billet, l'inventaire - en ligne seulement - indiquait 31 bouteilles, faites vite!

Un rosé d'un vigneron que j'apprécie énormément : Bruno Clair Pinot Noir 2013 (code SAQ : 10916485, prix : 27.00$). L'appellation est Marsannay, c'est plutôt ce que vous trouverez comme information au lieu de pinot noir indiqué sur le site de la SAQ. Je suis un habitué des rosés et je ne m'en lasse pas. Ici, on est plutôt sur un rosé de finesse. Celle-ci est apportée par le pinot noir et lui donne de ce fait un équilibre et une justesse que très peu de vignobles présentent dans la même gamme de couleur. La dinde à la provençale lui allait très bien! 

Si vous voulez faire l'expérience de déguster de vieux millésimes, la SAQ en propose sur plusieurs années. Vous pouvez aussi demander à certaines agences qui se spécialisent dans le domaine. Certes des coûts sont reliés à ce type d'exercice mais le jeu en vaut la chandelle. Vous pourriez tout aussi bien profiter de la prochaine vente en ligne de Iegor qui aura lieu à partir du 2 juin. (http://www.iegor.net/vente5/page3.php?lang=fr&ref=19)

Bonnes dégustations!

lundi 25 mai 2015

La syrah, cette star!

La syrah, Elle l'a!

Si je devais comparer la syrah a une personnalité connue, je vois tout de suite Ella Fitzgerald. Pendant qu'une brillait sous les feux de la rampe, l'autre demande cette même lumière pour sublimer sa signature. Les deux magnifient en accompagnement, possèdent un très large registre et sont de grandes références (dans leur domaine respectif).

La chaleur ne lui fait donc pas peur, bien au contraire. Souvent embouteillée seule, elle rehausse d'un cran l'assemblage avec d'autres cépages. Une grande oubliée que celle-ci... et pourtant, elle est capable de très grands moments gustatifs.

Ce cépage qui intime par sa signature avec des arômes de violette, de poivre et parfois sur le fruit noir surpasse souvent le goût de terroir. Son plus proche parent - ou encore le cépage à l'origine de la syrah - est la mondeuse (elle même avec ses notes poivrées). Elle change parfois son nom pour celui de shiraz, c'est le même cépage mais il est alors cultivé ailleurs qu'en France. Plusieurs autres noms lui sont donné mais ce sont surtout avec ces deux derniers que vous retrouverez les vins qui en sont issus. On en retrouve un peu partout à travers le monde mais ses régions de prédilection sont la France et l'Australie. Ce sont à ces deux endroits que la syrah culmine sa signature au firmament.

En France, c'est la Vallée du Rhône qui l'emporte sur les appellations Côte-Rôtie et (H)Ermitage (Saint-Joseph est aussi très qualitatif). Au moment d'écrire ses lignes, tout près de 400 produits sont disponibles sur la saq.com variant de moins de 15$ à plus de 750$ (Penfolds Grange 2009). Les meilleures syrah mettent en moyenne 10 ans pour être appréciées à leur juste valeur. Vous pouvez tout autant bien l'apprécier avant sur les appellations tel Saint-Joseph ou encore en assemblage vers le sud de la Vallée du Rhône (méridional). En assemblage dans cette dernière région, la syrah est souvent associée avec le grenache et le mourvèdre. Mais là encore, certaines appellations demanderont du temps afin que le vin soit fin prêt.

Sa signature donc, est fort appréciée des amateurs à travers le monde. 17 régions d'un peu partout sur la planète (mai 2015), se font ambassadrices de ce cépage sur le site de la SAQ. 

Comment l'apprécier à table? L'agneau vient en premier lieu, par la suite vous pouvez lui trouver une autre viande bien goûteuse : Le canard ou encore le sanglier sont aussi de très bons compagnons. C'est un vin mi-corsé dans la plupart des cas qui gagne à être accompagné. 

En dégustation (sur les vins jeunes) : 

Visuel : couleur rouge violet sombre.

Olfactif : violette, arôme de poivre, sur le fruit noir et parfois de graphite et végétal sur les fines herbes.

Gustatif : En jeunesse, sur les grandes appellations, il possède des tanins bien affirmés, une acidité fraîche et une très belle trame gustative qui lui sont conférés par ses arômes. 

Passez le en carafe (2-3 heures avant le service) ou encore laissez lui le temps de bien s'affirmer en le laissant en cave quelques années. 

La syrah est l'un des meilleur cépage qui soit. Multiples sont ses signatures mais elles ont malgré tout un dénominateur commun : la qualité. Combinée à son unicité, sa très grande famille d'arômes ne peuvent qu'être synonyme d'une seule chose... l'un des plus grand vin qui soit.

jeudi 21 mai 2015

Du vin d'été?

Petite dégustation et mode estival.

L'été, ce qu'on veut : des vins digestes, frais et qui donnent envie de profiter du beau temps. Que ce soit en mode blanc, rosé ou rouge, aucun vin ne doit tomber dans la lourdeur... surtout pas en pleine canicule! Alors, qu'est ce qu'on boit mon petit ami? Et bien par ici la visite : 

En blanc, j'ai eu la chance de découvrir deux petites perles. Celles que l'on retrouve normalement dans le fond de l'océan sont ici beaucoup plus accessibles.

Parès Baltà Calcari Xarel-Lo 2013 (code SAQ : 11377225, prix : 19.25$) , est un vin minéral sur la fraîcheur et le fruit. Très agréable et loin d'être dépourvu de matière, ce vin mérite le banc d'essai au moins une fois. Le Xarel-lo - cépage qui compose à 100% ce vin - saura vous épater et le prix devrait en faire autant!

Le Domaine Papagiannakos Savatiano 2014 (code SAQ : 11097451, prix : 17.00$), propose tant qu'à lui un vin plus floral, possédant une belle trame vive et sur fond de fruit à chair blanche. C'est tout simplement magnifique et il saura bien accompagner un poisson sur le grill et citron... tout simplement magique!

En rosé, je ne puis passer à côté de Le Pive Gris (code SAQ : 11372766, prix : 15.95$), c'est LE rosé de l'été par excellence. C'est tout le contraire de ce que vous croyez et ce que vous pensez qui vous a éloigné à jamais du rosé. Faites en l'expérience et adoptez le - tout comme moi - pour toujours!

En rouge? Une tendance que j'ai remarqué depuis peu et qui existe peut être depuis fort longtemps : le Chinon sur le fruit. Ce que je connaissais auparavant du Chinon me plaisait au plus haut point. Mais les vins semblaient tous fait pour la garde et marqués par le végétal du cabernet franc. De nos jours, quelques vins font leurs apparitions et une signature sur le fruit semble donner un autre visage à la même appellation. Je vous ai parlé déjà du Domaine Catherine et Pierre Breton Chinon Beaumont 2012, et par la suite j'en ai dégusté un autre dans la même lignée : Bernard Beaudry Chinon 2012 (code SAQ : 10257571, prix : 23.20$). Un vin qui était facilement appréciable maintenant mais que j'aimerai bien voir dans quelques années (4-5 ans). Sur le fruit certes, mais de la profondeur à revendre. Encore un autre vin, parmi cette belle série, qui vous en donnera amplement pour votre argent.

En apéritif, Le Minot doré de la Cidrerie du Minot. Reçu en cadeau (c'est pourquoi je ne sais rien du prix et il ne semble pas disponible en succursale), ce cidre auquel une eau de vie a été ajoutée m'a tout simplement troublé. C'est donc un vin muté, tout comme les portos le sont, qui titre à plus de 16% d'alcool.  D'ailleurs, cette cidrerie ne cesse de m'épater par la qualité de sa ligne de produits. Ça tombe bien, je passe dans le coin vers le mois d'août et je compte bien m'approvisionner sur place! Ce cidre (ou cidre muté) donc, possède un équilibre entre le sucre, l'alcool et qui reste un fidèle compagnon du fromage à pâte persillée (le Bleu d'Elisabeth... parbleu!) ou encore pourquoi pas sur un gâteau chocolat piment d'espelette? Je suis fort convaincu que le piquant de l'un serait attendri par ce beau produit d'ici! Douceur.. quand tu nous tiens...

Bonnes trouvailles et dégustations!

lundi 18 mai 2015

Un meilleur monde, par le vin.

Faire un meilleur monde via le vin.

Comment s'y prendre? Faut-il passer une diplôme d'études en sommellerie, devenir un expert? Rien de tout ça ne vous est demandé, il suffit juste de prendre quelques instants et surtout : vous informer.

Comment le faire? Il existe tellement de pistes qui mènent à la connaissance sommaire d'un vin, qu'il est pratiquement impossible de ne pas en trouver en cherchant ne serait-ce qu'un peu. Vous aimez un vin et aimeriez savoir qui le fait et la façon dont la maison vinifie ce dernier? Rien de plus simple! Dans la plupart des cas des informations pertinentes se retrouvent sur le site de la SAQ. Ensuite, très souvent, le vigneron possède une page web ou un site bien détaillé. Enfin, une myriade de gens - professionnels ou pas - écrivent et détaillent le même vin. 

Alors, la vraie question, pourquoi faire des recherches sur un vin en particulier? Dans le simple but d'en profiter au meilleur de son potentiel. Admettons que vous aimez un tel vin et que par pur hasard vous avez des maux de tête à chacun des lendemains ou vous l'avez consommé. Il serait juste de s'informer ne serait-ce qu'un peu à savoir si la qualité peut être mise en doute. D'un autre côté, si vous appréciez un autre et que la question vous turlupine par rapport à sa qualité... il serait tout aussi juste de faire une brève étude de ce dernier. Vous n'en serez que gagnant et de plus, vous affinez vos goûts et approfondissez vos connaissances... avec très peu d'efforts!

Voici un bel exemple à partir d'un vin et les infos que vous trouverez avec un minimum d'investigation : Domaine Catherine et Pierre Breton Chinon Beaumont 2012. 

www.saq.com : 

Catherine et Pierre Breton sont renommés pour leurs vins naturels, biologiques et biodynamiques dans les appellations bourgueil, chinon et vouvray. Leurs crus s’imposent tant ils reflètent fidèlement les terroirs dont ils sont issus. Véritable archétype de cabernet franc, cette cuvée au fruit éclatant s’avère tendre et souple. La vendange est effectuée manuellement puis soigneusement triée, des levures indigènes sont utilisées et aucun soufre n’est ajouté.

PAYS :  France
RÉGION : Vallée de la Loire 
SOUS-RÉGION : Touraine 
APPELLATION D'ORIGINE : Chinon
DÉSIGNATION RÉGLEMENTÉE : Appellation origine contrôlée (AOC)
PRODUCTEUR SARL : Catherine & Pierre Breton
PARTICULARITÉ : Vin nature 
CÉPAGE(S) : Cabernet franc 100 %
COULEUR : Rouge 
FORMAT : 750 ml  
DEGRÉ D'ALCOOL : 12 % 
TAUX DE SUCRE : 1.7 g/L
TYPE DE BOUCHON : Liège
TYPE DE CONTENANT : Contenant de verre coloré 

Des accords sont aussi suggérés afin de bien accompagner ce vin  :

- Filet de tilapia en papillote à l'aneth et au vin blanc.
- Pizza aux légumes et à la roquette.
- Tartine à la ricotta, aux tomates et au jambon.
- Miniquiches au poulet, aux champignons et au bacon.

NOTE DE DÉGUSTATION

Robe arborant une couleur rouge violacé plutôt intense. Nez assez puissant qui exhale de subtils effluves de framboise, de poivron vert et de violette. Prenez plaisir à savourer ce rouge manifestant une bonne acidité et muni de tannins gouleyants. Il dévoile une bouche souple qui se termine dans une finale persistante.

FAMILLE DE VIN : Sec, léger et fruité

POTENTIEL DE GARDE : Prêt à boire.

TEMPÉRATURE DE SERVICE : De : 14°C  À : 15°C

DÉGUSTATION :  

Olfactives : 

Arômes 
Épicée
Florale
Fruitée
Végétale

Gustatives :

Acidité : Vive
Perception de sucre : Sec
Tannins : Souples
Texture : Mince
Corps : Léger

Familles d'arômes :

Florale
Fruitée
Végétale

Sur le site des vignerons (vous peaufinez encore un peu plus votre connaissance du vin en question, lisez bien!) : 

Vieilles vignes sur des terroirs d’argilo-calcaire aux tanins charnus, mais charmeurs. Un beau modèle de l’appellation Chinon propre à désoiffer Gargantua!

CÉPAGE : Cabernet franc

CULTURE : Vignes certifies en culture biologique.

VENDANGE : Manuelle, soigneusement triée en
caissette de 20 kilos.

VINIFICATION : Raisins égrappés pour une fermentation
alcoolique de 3 semaines jus et baie durant
toute la fermentation alcoolique avec les levures indigènes
et sans adjonction de soufre. Fermentation
malolactique à la suite.

ÉLEVAGE : Élevage en cuve. Grenier durant 12
mois selon les millésimes.

TYPE AROMATIQUE : Un vin tendre et souple, à
boire de suite mais avec un potentiel de garde de
5ans. Un grand éclat de fruits rouges.

Et si vous alliez un peu plus loin et décidiez de lire quelques critiques, vous en sauriez certainement autant que certains conseillers de la SAQ! En voici tout de même un exemple que j'ai trouvé (il s'agit d'un billet que j'ai moi même écrit!) sur la première page de Google : 

Un cabernet franc sur le fruit, la souplesse et plein de bonheur (pas à trois...) qui vous procurera plaisir instantané. Domaine Catherine et Pierre Breton Chinon Beaumont 2012 (code SAQ : 12517921, prix : 22.70$). Oubliez le Chinon sur les notes végétales et profitez plutôt de ce vin pendant qu'il est dispo. C'est honnête, profond et très bien équilibré. Faites en provision!

Savoir ce que l'on boit change le monde, et pas que celui du vin!

Bonne découvertes.

dimanche 17 mai 2015

2 ans? Ça passe trop vite!

Plus de deux ans déjà?!?

Et oui, petit train va loin et le temps file quand on s'amuse! Le vin(gt) avril 2013 voyait l'image de facebook changer d'un pixel. C'était mon premier billet et après y avoir songé un peu, je me donnais comme but de promouvoir le vin et en faire connaître tout ces aspects. L'information de base, des dégustations, des nouvelles et surtout vouloir faire apprécier ce divin breuvage qui le mérite bien.

Le vin est pour moi un outil de partage et je l'aime trop pour en parler en mal. Mes efforts afin de rester positif sur le sujet sont naturels en tout points. C'est aussi ça qui m'a poussé à écrire quelques lignes ici et là et viser le futur amateur, celui ou celle qui cherche à parfaire ses connaissances sur le sujet.

Il m'arrive de lancer quelques pointes au cours de ces billets. Si je le fait, c'est dans le but de dénoncer ou encore de voir les choses évoluer positivement. Alors, plutôt que de critiquer à tors et à travers, j'essaie de faire une critique constructive. Certes, les acteurs qui oeuvrent dans le monde du vin au Québec savent bien souvent ce qu'ils font. Mais sait-on jamais si l'une de ces critiques pourrait les aider... je le souhaite fortement!

Bref, depuis assez longtemps je continue à écrire ces billets afin d'ouvrir certains sentiers aux yeux de la personne qui s'y intéresse. Je dois vous avouer que j'y prend très souvent un énorme plaisir!

Des fois je me dis que j'ai fait le tour complètement et hop! Une idée surgit à nouveau. Voici donc un aperçu de ce qui devrait paraître au cours des prochain(e)s semaines/mois : 

- Vignettes sur les cépages connus, les lieux de productions et  accords qui les subliment.
- Portraits de vigneron(ne)s dont les vins me font souvent vibrer.
- Encore des dégustations, des infos flash et brèves histoires du monde vinicole.
- Des textes inspirés qui se veulent aussi inspirants!

Merci de me suivre toujours en plus grand nombre, d'aimer certains de mes billets, de les partager et surtout de vouloir en savoir plus. Le vin le vaut bien!

Bonne lecture!

dimanche 10 mai 2015

Vins fête des mères

Fête des mères réussie à tout prix.

Vous êtes seul et voulez ouvrir une bouteille ou deux lors de cette fête si importante? Ou encore, vous êtes plusieurs et/ou voulez épater votre chère maman? Je vous propose en deux temps un vin mousseux, un blanc et un rouge.

Version "facile sur le budget" :

- Codorniu Clasico Brut (code SAQ : 00503490, prix : 14.05$ en spécial)
- Domaine Les Brome Vidal 2013 (code SAQ : 10522540, prix : 16.56$ en spécial)
- Laguna De La Nava Reserva 2009 (code SAQ : 00902973, prix : 13.80$)

Version "on épate" : 

- Duval-Leroy Cuvée Design Paris Brut (code SAQ : 10516414, prix : 62.55$ en spécial)
- Château Chasse-Spleen Blanc de Chasse-Spleen 2013 (code SAQ : 11976404, prix : 37.50$)
- COS Nero di Lupo 2013 (code SAQ : 12538561, prix : 31.00$)

Bon dimanche à tous!


samedi 9 mai 2015

Garçon! Un vin de soif s'il vous plaît!

Trois vins à faire rougir de plaisir.

Récemment arrivés sur le marché et certainement rapidement partis des tablettes. Des vins de joie, comme quoi la #SAQ fait parfois bien les choses!

Un cabernet franc sur le fruit, la souplesse et plein de bonheur (pas à trois...) qui vous procurera plaisir instantané. Domaine Catherine et Pierre Breton Chinon Beaumont 2012 (code SAQ : 12517921, prix : 22.70$). Oubliez le Chinon sur les notes végétales et profitez plutôt de ce vin pendant qu'il est dispo. C'est honnête, profond et très bien équilibré. Faites en provision!

Cette fois-ci sur un assemblage majoritaire sur le cabernet sauvignon, suivi de petit verdot, syrah et tannat. C'est encore une fois sur le fruit, un peu comme si le vin avait été élevé en cuve inox plutôt qu'en fût de chêne. Les arômes du cabernet sauvignon sont très présentes mais la buvabilité est au top de sa forme. Qui plus est, la bouteille elle même annonce déjà le plaisir de son contenu! Bonny Doon A Proper Claret 2012 (code SAQ : 12495961, prix : 25.25$) Une petite merveille.

Et dernière suggestion : Maison B Perraud Le P'tit Poquelin 2013 (code SAQ : 2517998, prix : 21.75$). Je vous en ai déjà parlé.... mais j'insiste! C'est superbe à l'apéro ou lorsque l'envie de boire un rouge léger vous prend. Le fruité, ce jus de raisin légèrement alcoolisé vous charmera au premier verre. Une vraie chance.

Et si vous être près d'une SAQ, prenez note que le Kim Crawford Sauvignon Blanc est réduit de 3.00$ aujourd'hui seulement. Ces nouveaux spéciaux "flash" de la SAQ semble bien montrer leur nouvelle tendance à vouloir attirer de nouveaux clients version 2.0.

Bonnes dégustations!

mercredi 6 mai 2015

Les "sublimeurs" en mode primaire.

Le meilleur vignoble du monde ne demande qu'un article ou deux.

Si vous faites la lecture de revues spécialisées en vins, vous serez à même de noter que chaque vignoble, peu importe ou il se trouve, possède toutes les qualités nécessaires à faire de grands vins. Mais ne fait pas de grands vins qui le veut!

Ces vignobles, qu'ils soient en Italie, Espagne ou encore en France (ou ailleurs), sont bénis des dieux et font objet de culte parmi les amateurs/investisseurs vins de ce monde. Si on s'y attarde de plus près, il faut noter que la plupart de ces endroits sont peu uniformes. En fait, la diversité - en signatures gustatives, ou patte du vigneron - de vins qui sortent de la même région en fait foi. Certes, les temps d'élevage et la technique utilisée au chai pour la création du vin aura une incidence sur le goût. Mais ça va encore plus loin. Le terroir lui-même est un réel élément aux multiples facettes qui ne peut offrir qu'un seul type de vin. Alors, qu'est ce qui sublime le raisin ou encore la vigne? C'est plutôt l'homme qui se trouve en ces lieux... Je le nomme : Le "sublimeur". 

Avez vous remarqué que plusieurs noms reviennent sans cesse et sont cités systématiquement en lien avec une région. Prenez un endroit, une appellation et voyez par vous même ce qui en ressort. Les grosses maisons, les grandes familles et les vignerons stars pourraient assez bien résumer les types de cultures ou encore les "sublimeurs" de terroir.

Les grandes maisons sont les locomotives de la région. Ce sont elles qui investiront dans la nouvelle technologie, feront en sorte de faire le meilleur avec les outils nécessaires au bon développement de la vigne et du terroir, seront les plus représentés lors d'évènements et aussi en succursale. Peu importe ou elles se retrouvent, soyez certains que leurs vins seront au top de leur forme. Ce sont de très grosses machines et elles propulsent souvent les régions, là ou elles produisent, sur le devant de la scène.

Les grandes familles sont aussi très bien impliquées dans le monde du vin. Elles sont là depuis très longtemps et continuent de prendre - très souvent - de l'expansion dans leur régions d'origine et ailleurs. Ici, c'est souvent la tradition qui l'emporte. Une signature classique des vins est souvent mise au premier plan. Lorsqu'elles achètent ailleurs, dans une région autre que celle ou elles officient habituellement, les grandes familles apportent beaucoup de ce bagage en ces lieux. Elles sont souvent des valeurs sures dues à la très grande expérience dont elles ont hérité.

Les vignerons stars sont un peu des deux. Ce sont des personnes qui possèdent de très grandes qualités et une vision/démarche évolutive de la vigne. Afin de pouvoir sublimer le terroir, ils doivent bien comprendre ce lieu de création qu'est le vignoble. Ils étudient, font des expériences et comprennent mieux que quiconque ce qui se trouve sous leurs pieds et devant eux. Une fois cette partie bien maîtrisée, ils seront en mesure de passer en mode visualisation. Ils ne prennent rien pour acquis et les plus futés d'entre eux deviendront les nouvelles stars de la vigne. 

Et les autres? Ceux dont les revues spécialisées parlent moins...  Le vin des autres est tout autant disponible en succursales ou ailleurs. La seule différence est qu'il ne laisse pas de grands souvenirs, il est juste "bon"... c'est déjà pas mal! Ni vice, ni vertu... ni bien, ni mal. Il est pourtant issu du même terroir que les "sublimeurs" et vend tout autant que ces derniers sinon plus. La question que je me pose encore est à savoir si le terroir est le même ou bien différent (au sein d'une seule région/appellation)? C'est impossible sur une seule et même région, à moins que celle-ci soit minuscule. Ce sera identique sur une appellation. Alors, il serait juste de dire que la main de l'homme, sa vision, sa compréhension d'un seul et même endroit peut faire plus que l'endroit lui même. 

Ainsi, ce serait tout à votre avantage de faire quelques recherches sur le type de vin que vous aimez et appréciez afin de ressortir du lot ces sublimeurs. Vous en serez fort ravis et de plus vous permettrez - un peu quand même - à ce que la tradition du meilleur vin se poursuive.

Bonnes découvertes!

lundi 4 mai 2015

Le vin intelligent.

Boire du vin rendrait-il plus intelligent?

Tous les amateurs de vins, peu importe leurs préférences, on une culture qui ne cesse de croître au travers les années. C'est simple, le vin touche beaucoup plus large que le liquide qui atterrit dans votre verre. Une histoire qui coule de source par le cépage, la région, la main de l'homme se transportent jusqu'à vous dans votre petit coin de pays. Surnaturel? Il faut simplement vouloir déchiffrer les informations qui sont pourtant si flagrantes!

LIRE TU DEVRA.

La bouteille, avant même qu'elle soit ouverte, vous informe sur la région de production, le degré d'alcool, le type de cépage, la couleur du vin, le type de production, parfois des accords sont suggérés et en prime une histoire est de temps à autre racontée. De quoi vouloir en savoir plus!

La région de production peu vous guider sur un accord régional. Par exemple, un vin rouge de la région du Languedoc peut très bien se montrer bon partenaire avec un cassoulet. Le type de cépage et le degré d'alcool vous donne une idée du goût et aussi de sa place sur une série de bouteille. En gros, il serait préférable de faire passer un vin du Beaujolais - à base de gammay - titrant à 12.5% devant un autre de Bordeaux - à base de cabernet sauvignon/franc et merlot à 14.5%, la suite n'en serait que plus belle.

OBSERVER TU OSERA.

Maintenant que vous avez ouvert toutes ces bouteilles et commencez à servir les vins à des températures adéquates (le blanc est sorti du frigo pour l'apéro et les petites bouchées, le rouge léger y sera à son tour dans 15 minutes... etc), vous portez attention à ce qui se trouve dans votre verre. De quelle couleur est-il, son niveau de brillance, l'intensité de sa couleur, laisse-t-il des larmes bien apparentes ou furtives, des dépôts sont-ils apparents ou le vin est il bien clair?

Ces observations vous donneront bien d'autres pistes de sa qualité, de son degré d'évolution, du type de production et autres indices qui feront de vous un amateur aguerri et un bon connaisseur. Un vin clair et presque transparent indique souvent que le vin est léger. Si la surface est brillante, il se peut que son acidité sera plus élevée que lorsque la surface est mate. Quand les larmes sont très apparentes et qu'elles descendent lentement, il se peut que le degré alcoolique sera plus important (vous pourrez ainsi confirmer les informations qui se trouvent sur la bouteilles étudiée au stade précédent). Quand le vin possède un dépôt important, il ne s'agit pas nécessairement d'un défaut. Est ce que le vin a été filtré, est-il issu d'un vieux millésime? Voici les questions que vous devrez vous poser avant de vouloir retourner la bouteille... 

HUMER TU FERA.

Étape qui demande une concentration à tout épreuve. Ce sera pour le plaisir ou dans un contexte plus encadré - comme par exemple lors d'une soirée dégustation - mais cette partie est plus qu'importante. Est ce que le vin possède un défaut, quelles sont les arômes qui s'en dégagent, possède-t-il plusieurs arômes ou très peu? Un vin, peu importe le cépage et sa couleur, a beaucoup de choses à vous dire par le nez. Cette communication est primordiale puisque ses arômes passent par votre nez et se transmet au bulbe olfactif... celui-là même qui vous permet de goûter! Alors : pas de nez, pas de goût. Ensuite, vous serez à même de confirmer qu'il s'agit de tel ou tel cépage de par ses arômes. De son degré d'évolution dévoilé par son stade aromatique (jeune, évolué ou âgé). Et encore plus important, si il doit être bu ou retourné chez le fournisseur pour cause de défaut.

GOÛTER ENFIN TU POURRA.

Après toutes ces étapes qui vous auront donné grandement envie de déguster enfin ce vin, vous êtes au fil d'arrivée. Tout ce que vous aurez observé se confirme en bouche. Le type de production, le cépage, la couleur, les arômes se retrouvent tous en même temps en cette courte explosion du liquide qui atteint votre bouche. Est il acide, plat, tannique, porté sur l'élevage en fût de chêne (ou autre), long/court en bouche, bien équilibré? Tout ceci sera confirmé et vous poussera à en acheter d'autres sur les vins dont les qualités ne sont plus à refaire. Vous pourrez ainsi savoir si tel vin peut vieillir ou pas. Les particularités de certains cépages/régions. Et par dessus tout, savoir quel type de vin vous préférez!

T'INFORMER TOUJOURS.

Vous lirez sur les vins que vous buvez, non seulement sur la contre-étiquette mais sur les sites internet ou encore vers des billets faits par des amateurs ou professionnels. Quelle belle découverte vous ferez lors de ces lectures, vous seul le saurez. Mais une chose est certaine, en buvant de la sorte plus jamais le vin ne vous laissera indifférent. De plus, votre culture en prendra un sacré bagage... alors oui, le vin - à qui sait s'y attarder - rend plus intelligent.

Bonnes découvertes!