vendredi 10 juillet 2015

Monopolisation des ventes.

Le MONOPOLE, ce vilain-méchant mot que plusieurs aimeraient voir disparaître... 

Le débat qui semble suivre un cycle - dont la phase tend à raccourcir du trimestre au mode mensuel et bientôt hebdomadaire... voire journalier - de plus en plus rapproché donc : La SAQ devrait passer le flambeau? 

Si la SAQ vend, une partie de notre dette sera balayée. Les scénarios par la suite, de l'économiste au réaliste, semble avoir pratiquement les mêmes issues : même profit (à cause des taxes) sans que le gouvernement intervienne sur la vente d'alcool. Aucune chance aussi que le marché soit divisé comme par exemple SAQ/privé. Si les valves de la vente au privé ouvrent, oubliez le marché présent et la collocation entre la SAQ et d'autres joueurs venus d'ici et d'ailleurs.

Interlude rêveur : 

Les prix seront vite ajustés à la baisse,
les taxes tout autant feront.
Que de ce nouveau marché enfin naisse,
pour moi de meilleures solutions!

Fin du rêve.

Les profits - de notre gouvernement - seront les mêmes. 

Si la SAQ est vendue et que le marché du privé ouvre ses portes, pensez un peu au système en place et la future façon de faire en terme du commerce. Il y aura des gagnants et des perdants. Je ne crois pas dévoiler un secret en affirmant que le gouvernement penchera plus dans le côté des gagnants que du perdant lors de cette transaction.

Le reste : Le marché en région, les importations privées, les diverses compagnies qui voudront ouvrir des cavistes et le marché en général, etc... des sacrifices devront être faits et si je me fie à mon humble expérience, tout sera beau au début et par la suite - dû à des restructurations budgétaires - les plus petits marchés en souffriront... surtout ceux en région. Il se peut très bien que les commandes en lignes soient bien mieux que maintenant, ce qui avantagerait fortement les consommateurs en région et ailleurs. 

Plutôt que d'ouvrir le marché à d'autres avenues qui pourraient desservir la majorité des consommateurs présents, est ce que notre gouvernement est las de ces batailles? Est-il prêt à passer le flambeau aux plus hardis du marché? Ce débat reste à suivre, et de très près.

Autre point intéressant lu cette semaine : les vignerons québécois sont présentement à se demander si ils pourront continuer à produire assez de vins afin de fournir à la demande sans cesse croissante. Fait à noter, il y a de ça très peu de temps, le gouvernement investissait beaucoup - monétairement - en publicités et en valorisation des produits québécois. Ceux-ci ont une place de choix dans les succursales de la SAQ et en ligne (saq.com). Alors, je repose la question : est ce que le gouvernement a vraiment sa place dans le domaine de la vente d'alcools?

Bonne discussion!

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