mercredi 10 septembre 2014

François Lumpp

Un vin, comme une patine, une toile,  qui réveille les sens.

Belle dégustation entre amateurs lundi passé. Le thème? La Bourgogne en blanc et en rouge. 

La finesse et l'éclat des vins étaient à la hauteur de ce que la région peut offrir. En fait, ça faisait longtemps que je n'avais pas dégusté un si beau chardonnay. La dernière fois remonte à mon dernier passage au restaurant Le Filet sur un Meursault. Ici s'arrête la comparaison puisque les deux vins possèdent des signatures bien différentes. Pourtant, les proches cousins donnaient envie de déguster ces vins dans un lointain futur... comme ils seront beaux!

Un pinot noir brillait lui aussi de sa délicatesse, celle qui oblige à prendre son temps. Autant le blanc que le rouge proviennent de la même région : Givry. Ils sont de la main du même vigneron aussi, François Lumpp.

M.Lumpp, exerce le métier de vigneron depuis 1977 et détient son propre vignoble depuis 1991. Le type de culture pratiqué est en mode raisonné, soit peu de produits chimiques sauf si besoin est. Les raisins recherchés sont ceux qui atteignent la parfaite maturité et la qualité passe devant la quantité. Le monsieur est un perfectionniste et très respecté autant des amateurs que des critiques.

Les vins? 

Givry Blanc Premier Cru Crausot (Chardonnay) 2012. Malheureusement indisponible à la SAQ lors de cette découverte... Au nez, c'est complexe sur des arômes d'agrumes, de miel, de cire, de silex, quelques notes florales. En bouche, une belle longueur sur une acidité fraîche, un retour sur la cire et les agrumes, bien structuré et équilibré et une fin de bouche sur une minéralité presque fumée et sur le zeste. Un vin qui fait méditer et qui fait aussi entrevoir le réel potentiel d'un chardonnay de très haut calibre.

Givry (rouge) Premier Cru Crausot 2012. (non disponible) 
Vin rouge grenat s'ouvrant sur le cassis, le noyau de cerise et des notes de sous-bois. En bouche, il est vif et les notes perçues au nez reviennent embellir le tableau sur une finale qui rapporte les notes de sous-bois entremêlée au fruit rouge. 

Si vous aimez les vins tout en finesse, suivez de près ce vigneron qui perpétue la tradition des vins tant recherchés et aimés de la Bourgogne. Les deux vins se détaillaient à 58.50$ et le valent amplement, j'ajouterais qu'ils sont à ce prix, une vraie affaire! Autant en blanc qu'en rouge, ils peuvent reposer pendant de nombreuses années en cave et continuer cette douce évolution déjà entamée en sol bourguignon.

Par la même occasion, un des vin dégustés est lui disponible à la SAQ : Clos Salomon 2012 (code SAQ : 12212123 au coût de 36.50$). C'est une belle expression du pinot noir qui peut être dégusté de suite. Il possède une douceur et un équilibre qui valent leur pesant d'or. Bref, un pinot qui se laisse boire!

Bonnes dégustations!



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