mercredi 27 août 2014

Le courrier vinicole l'Odyssée

Magie du vin, goût du risque.

Le nouveau courrier vinicole propose une panoplie de produits de plusieurs régions du monde. 

Intitulé "L'Odyssée", il fera l'envie de l'amateur peu importe ses goûts. Des vins grandioses du Canada, des États-Unis, de la France et quelques Cognacs, Brandy et Scotch font aussi partie de la sélection officielle. Il vise surtout le connaisseur et le collectionneur de par ses choix.

Les notes attribuées ont eu raison de me faire relever un sourcil lors de la lecture de celui-ci. Tout d'abord, les notes de dégustations de la part des maisons qui offrent les produits. Je ne doute pas de la qualité des dégustateurs mais selon moi, ça manque un peu de "deuxième avis". Si vous ne connaissez pas le produit, vous aimeriez certainement avoir l'avis d'un expert ou encore des notes qui figurent sur la plupart des autres produits dans le courrier vinicole. Fait à noter, la plupart des vins - et autres produits - en dégustation offrent un système bien établi de notes. Que ce soit de la part de la Revue Vin France, Bettane et Desseauve, Wine Advocate, Robert Parker et aussi de l'équipe Signature (de la SAQ)...

Et les dégustateurs québécois me demanderez vous? À part l'équipe Signature, je ne vois pas d'autres traces de québécois dans la salle! Et d'ailleurs, ne serait ce par une bonne idée de donner le nom des dégustateurs de cette équipe? Vous me direz que des notes de ces mêmes dégustations feront surface sur plusieurs autres médias de notre belle province, j'en suis fort aise... Mais pourquoi diantre ne pourrions nous pas avoir une "vraie" équipe de dégustateurs qui commenteraient les choix offerts lors de ces événements - quand même prestigieux - tel le Courrier Vinicole?

La SAQ est l'un des plus grands acheteur de vins de la planète. Nous brillons à l'étranger au point ou, il y a de ça quelques années, l'ancien directeur de la SAQ faisait partie des personnalités du vin d'une revue française. Il figurait dans le TOP 100 des acteurs du vin mondial! Alors, je me demande ceci : "Pourquoi n'existe-t-il pas une équipe professionnelle de dégustateurs mandaté par notre société d'état?" pour que nous puissions passer en vitesse supérieure et surtout de posséder notre propre système de notation (qui serait - selon moi - mieux adapté à notre propre marché).

Si le budget, le manque de professionnels, le vouloir, l'intérêt des consommateurs font partie des causes qui pèsent dans la balance en faveur de ce manquement, nul doute que le consommateur québécois devra se débrouiller encore pour de nombreuses années avec des systèmes de notation qui viennent de partout ailleurs... sauf d'ici.

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