samedi 29 mars 2014

ras le bol des monopoles?

Quand est ce, et de quelle façon, le monopole de la SAQ et de la LCBO explosera?

Rien à voir avec des gestes de violence inutiles... mais plutôt par un ras le bol - bien senti -  qui frappe les vignerons québécois et canadiens, les consommateurs mieux avertis et les ventes qui fondent comme neige au soleil. Plusieurs plans ont été cités sur cette page et nul besoin d'être Einstein pour comprendre qu'il faut changer la formule et au plus vite.

Pourquoi nos monopoles ne font pas confiance aux gens qui oeuvrent de façon journalière dans le milieu du vin. Ceux-ci sont prêts à payer les taxes qui se rattachent à la vente d'alcool mais ils veulent aussi avoir les mains déliées! C'est pourtant simple : n'importe lequel fonctionnaire qui ne fait que se fier aux chiffres qui dictent la marche à suivre dans un futur (in)certain - et ce- peut importe le marché... ne fait que courir à sa perte. 

Le Canada n'a toujours pas réussi à s'entendre à une façon de vendre les vins canadiens légalement entre ses propres provinces. Non mais ho!! Les vignerons sont las de cette guerre inutile qui demande trop de temps à vendre leurs vins. Je vous conseille fortement d'écouter un épisode de La Semaine Verte qui traite du sujet (http://ici.tou.tv/la-semaine-verte/S2013E27?autoplay=true)

Sur une autre note de notre monopole, je tiens à dire que la dernière parution du Cellier est tout simplement merveilleuse! Un excellent portrait des activités à faire dans la ville de New York et plein de vins qui donnent l'impression que les découvertes sont au rendez-vous. C'est la première fois - depuis la nouvelle tournure du magazine - que je lis vraiment toutes les pages. Ça ressemble moins à un coup de marketing et plus à une envie de partager de bonnes infos sur le vins et sur les acteurs du milieu : Bravo!!

Rendez vous mercredi prochain.

vendredi 28 mars 2014

dégustation à l'aveugle

Qui peut apprendre d'une dégustation à l'aveugle en 2014!?!

Hé bien, moi j'en ai encore beaucoup à apprendre! 

Lundi passé, avait lieu une dégustation entre amateur(e)s entourés de 13 bouteilles nouvellement arrivées à la SAQ. Pour ce faire, le premier et le troisième service, voyaient le nom des vins dévoilés au début mais il fallait tout de même deviner l'ordre dans lequel ils étaient servis.

Pour le deuxième service, rien de tout ça n'avait lieu... Était ce un vin de la France, de l'Espagne, du Canada? Mystère le plus absolu! Un bel exercice auquel j'ai eu un immense plaisir à participer.

Je réussis à trouver quelques régions sur le deuxième volet de la dégustation, mais pour ce qui est de trouver le lien entre ces quatre vins... J'ai dû passer mon tour! Une des personnes présentes fut à la hauteur de la situation en affirmant que le lien était le suivant : tous les vins étaient à base de Pinot Noir - Victoire immédiate! 

J'ai cru que ces vins provenaient du Jura, de la Vallée de la Loire surtout. La réalité : ils provenaient de l'Alsace, du Jura, de la Loire et de l'Allemagne. Mais pour ce qui etait des cépages, je voyais surtout de la mondeuse et du gammay. Comme quoi les perceptions changent lorsque le vin est servi de la sorte.

Le vin qui m'a le plus surpris fût le : Domaine Valentin Zusslin Pinot Noir Bollenberg Harmonie 2009 (code SAQ : 12185444, prix : 40.50$). Il m'a tout de suite fait pensé  à un vin conduit en agriculture bio. Sans l'ombre d'un doute, ce pinot vous permettra de bien profiter de sa justesse sur l'élevage et de sa profondeur. Dispendieux? Pour un Pinot Noir aussi bien fait, c'est très juste. 

Seriez vous aptes à vous surprendre lors d'une soirée dégustation à l'aveugle? Aucun doute, et ce, peu importe le niveau de connaissances des personnes présentes lors de cette soirée.

Conseils pour une soirée réussie : 

Il faut garder en mémoire que personne ne possède la même banque olfactive : les odeurs que vous allez pouvoir énumérer sont celles que vous connaissez. Si une personne sent le bonbon ou vous sentez la rose, il se peut très bien que vous sentiez la même chose. Personne n'a tort! La découverte du vin de manière exacte est plutôt rare... C'est ce qui fait que cet exercice soit si valorisant et instructif.... Et surtout, ça remet les pendules à l'heure! Profitez en pour insérer un vin de dépanneur ou encore un vin qui ne soit pas trop dispendieux. Vous allez être surpris des commentaires de tout le monde, c'est garanti! Et surtout, amusez vous et écoutez les commentaires, vous allez en apprendre un lot sur le vin et les nombreux secrets qu'il recèle.

Bonnes découvertes!

mercredi 26 mars 2014

dégustations mercredi 26 mars 2014

Dégustation #SAQ et au comptoir s'il vous plaît!

Ma dernière dégustation remonte à lundi dernier et j'y ai fait deux belles découvertes. Une qui peut être appréciée maintenant et dévoiler - ne serait qu'un instant- la beauté du printemps et l'autre que vous attendrez un peu avant de retomber dans cette saison qui marque le début des froids... et des plats longuement cuits au four.

Première dégustation : 

Ktima Biblia Chora Assyrtico / Sauvignon 2013 (code SAQ : 11901138, prix : 21.45$) 

En bref : 

Vin léger, acide, frais qui accommodera à merveille la salade de chèvre accompagné de poisson pané mayo aux câpres. Vous le servez frais et l'accord ne peut que fonctionner!

En détail : 

Vin presque transparent aux reflets brillants/vert léger, le nez s'ouvre sur des arômes épicées (curry), végétales et des notes florales très subtiles. En bouche, le vin possède une acidité bien présente voire piquante lorsque les flaveurs citronnées, bourgeon de cassis et florales s'estompent. Un vin qui est simple - dans le bon terme du mot - et qui est prêt à boire maintenant. L'équilibre et la longueur en bouche justifient bien le prix.

Deuxième dégustation : 

Cantina del Pino Barbaresco 2009 ( code SAQ : 11910131, prix 42.50$)

En bref : 

Un vin charnu et moyennement corsé qui peu être bu maintenant, si vous le passez d'abord en carafe, ou encore conservé sur les prochains 8-10 ans. Pour cet été, réservez lui une pièce de viande sur le barbecue ou encore mieux - cet hiver- sur du gibier lentement braisé.

En détail : 

Ce vin de couleur rouge rubis soutenu s'ouvre sur des arômes de cuir, d'élevage sous bois, de cassis et aussi des notes de fruit rouge confituré. Cette belle complexité au nez se voit surpassée en bouche par une acidité fraîche, des tanins fondus qui portent jusqu'en fin de bouche ses arômes bien définis. Complexe, ce vin gagnera en rondeur au cours des prochaines années. Il vaut amplement le prix suggéré!

Bonnes dégustations.

lundi 24 mars 2014

Dévoilons nos talents!

À quoi servent les critiques de vins québécois?

Peu importe le niveau ou vous en êtes rendu en tant qu'amateur de vins, il existe pour vous un(e) critique qui saura vous transmettre la flamme pour continuer à apprécier ces beaux flacons que vous buvez de suite, ou que vous conservez pour qu'il puisse mieux s'exprimer dans un futur certain.

Chaque publication qui se respecte, possède sa/son critique. Les journaux (mes préférés : les critiques sont hebdomadaires et reflètent souvent des vins disponibles lorsque le titre est sorti de presse) : 

- Jean Aubry Le Devoir
- Jacques Benoit et Karyne Duplessis Piché La Presse
- Claude Langlois (journal de Montréal), Patrick Désy et Mathieu Turbide (http://blogues.journaldemontreal.com/mechantsraisins/)

Magasines qui traitent de près ou de loin aux sujets de la table : 
- Nadia Fournier L'actualité
- Aurélia Filion Châtelaine

Magasines spécialisés : 

- Vins et Vignobles
- Les fidèles de Bacchus

Ils parlent des vins qui seront mis sur le marché incessamment, ceux qui viennent d'arriver en tablette, les plus rares qui arrivent par la grande porte de la SAQ Signature ou encore les choyés qui feront partie du courrier vinicole ou d'une sortie spéciale dédiée à une région tel Bordeaux, Bourgogne, les grands vins américains, Espagne et Portugal (le plus récent).

Alors, il ne vous reste plus que trouver la publication qui vous plaît pour le type de vin que vous préférez... vous pouvez même trouver la perle rare en ligne! Les blogues sont de plus en plus populaires et font boule de neige au Québec. 

Et les vins québécois dans tout ça? On en parle ou? Existe-t-il une revue, un blogue, un panel de connaisseurs et professionnels qui testent ces vins pour en parler et ainsi donner leurs recommandations sur les meilleurs? À vous de me guider parce que je n'ai rien vu de tel au cours des derniers mois... Certains guides québécois en parlent mais ceux-ci sont font bande à part en critiquant ces vins par un comité trop restreint. 

La vraie question est : Serait il possible de mettre sur pied un groupe qui jugerait des meilleurs vins du Québec (pour la mise en marché de l'année) et publier les gagnants ou ceux qui ont obtenu la note de passage? Ça se fait partout dans le monde et je crois fort bien que l'aide monétaire attribuée aux vignerons québécois par le gouvernement, profiterai autant à ces derniers qu'aux consommateurs de ce monde. Pourquoi? Pour la simple et bonne raison que ça permettrait de pousser vers le haut la qualité des vins - pour ceux qui désirent faire partie de la sélection à venir - et faire connaître ces vins aux consommateurs par le biai d'une plateforme professionnelle.

Nous avons des dégustateurs professionnels, des vignerons de talent, des consommateurs de plus en plus avertis, des vins qui possèdent une identité bien à eux... Et bien, faisons en sorte d'unir ces forces pour propulser nos vins à un autre niveau!

Nouvelles du vin 21 mars 2014

Quoi de neuf dans le monde du vin?

Mauvaise nouvelle, une blogueuse très connue dans ce petit monde qu'est le vin, nous a quitté trop vite : Anne Graindorge laisse un vide qui ne sera jamais comblé. http://www.vitisphere.com/breve-63007-Chenins-separes-disparition-dAnne-Graindorge.html

Les faibles récoltes des millésimes 2012 et 2013 se répercutent sur les prix des nouvelles mises en marché. Les vins français connaîtront une hausse significative (en moyenne de 18%) au cours des prochains mois pour combler le manque à gagner sur la production.

François Legault dit que les vins sont trop chers au Québec. Ce constat - qui en surprend plus d'un - serait il une promesse de voir les prix fondre comme neige au soleil si celui-ci se fait élire? À suivre...

La société des Alcools de la Suède, qui ressemble étrangement à notre monopole, veut éduquer ses consommateurs sur le vins bios (http://vinquebec.com/node/11627). Qu'en est il pour nous Ô consommateurs québécois? Ce serait certainement une bonne idée mais il faudrait appliquer des restructurations bien plus importantes pour le moment, qui permettrait de nous rallier à cette idée qui est une réelle inspiration. 

Et c'est hier que le printemps est officiellement arrivé. Ce serait donc une bonne idée de souligner ou fêter la chose... peu importe la température? Oui! Bien sur, les champagnes et les mousseux de ce monde ont la cote pour célebrer petites ou grandes fêtes. Je vous suggère plutôt d'inviter de bons amis et cuisiner des spaghetti aux palourdes, brandades de morue et foie de veau à la vénitienne. Pourquoi des recettes de cette région en particulier? Parce que ces vins italiens sont en spécial de 10% à votre SAQ de quartier ce samedi uniquement (http://www.saq.com/content/SAQ/fr/produits/promotions/promotion-10pc.html)! 

Les maisons Masi, Inama, Pieropan, Tommasi, Gabbiano, Tedeschi et Zenato sauront vous faire découvrir une vaste gamme de vins qui sauront se comporter à table de manière civilisée tout en agrémentant les discussions et la bonne humeur...

Salute!

mercredi 19 mars 2014

Un vin plein de surprises

Un italien et que ça saute!

Chaque semaine, bon temps mauvais temps, j'écris quelques lignes pour montrer une facette du #vin, une anecdote, un truc ou deux, des dégustations, des pensées juxtaposées à des idées qui font leur petit bonhomme de chemin et ce, en m'appliquant et en ayant une certaine ligne directrice.

Vous vous doutez sûrement que ces billets sont écrits avec passion et qu'au fil du temps, un certain rythme s'installe. Ce tempo, que je m'efforce d'améliorer, prend peu à peu la forme que j'ai bien voulu lui donner dès le départ. Une page sur laquelle les amateurs de vin de ce monde, pouvaient se distraire et surtout en apprendre plus sur ce sujet - si vaste - qu'est le vin.

J'essaierai donc, de donner un peu plus de structure au fil du temps en organisant les billets de façon hebdomadaire et séparés en trois parties bien distinctes. J'en suis aussi à mettre en place quelques projets qui me tiennent à coeurs et dont je vous ferai part dès leurs sortie.

Si vous avez des idées et désirez les partager (sur le mur ou encore en message privé), vous êtes toujours les bienvenus.

Dégustation SAQ de la semaine  : 

#Planeta Cerasuolo di Vittoria 2011, (code SAQ : 10553362)  prix : 23.95$. 

Notes de dégustation : 

De couleur rouge pourpre clair, le nez s'ouvre sur des arômes de fruits noirs confituré, de poussière, et des notes torréfiées. En bouche, une attaque prononcée qui laisse lentement place à une acidité fraîche, des tanins soyeux, un retour sur les fruits noirs, puis des notes végétales précédées d'anis et de fraise allant sur une longue finale qui se termine avec une belle amertume.

Bref, c'est un vin unique et saisissant dans tous les sens du mot! Il peut gagner en rondeur sur les 3-5 prochaines années.  Peut être bu maintenant si vous le faites aérer un peu avant le repas. La maison suggère un accord sur le poisson (grillé selon moi) et la SAQ sur des viandes bien goûteuses tel l'agneau (le millésime dégusté, était le 2006). Pour le 2011, le vin a certainement gagné en fraîcheur et tout autant sur les fruits. Je vous le conseille donc avec :  la Caponata, un plat à base d'aubergine qui peut avoir des airs de ratatouille, avec lequel vous pouvez ajouter la viande de votre choix!

http://www.lesfoodies.com/chamsaya/recette/caponata-2



Succès assuré!

lundi 17 mars 2014

salon des vins québécois

Les vignerons québécois devraient se serrer les coudes pour porter le vin à un autre niveau.

Le succès, au vignoble, est tout simplement l'addition d'une passion et d'une vision. Aussi simple que ça? Et bien la passion permet de voir les embûches comme plein de nouveaux défis, les heures qui passent trop vite pour une chance inestimable d'être entouré de vignes et de pouvoir vivre un rêve au quotidien. Puis arrive la vision, comme cette lumière au but du tunnel qui ramène à la vie cette passion, qui finalement, vous a coûté beaucoup de temps et d'énergie... Et les vignerons québécois dans tout ça?... J'y viens, j'y viens!

Alors, vous ne connaissez pas vraiment les vins du Québec parce qu'ils sont difficiles d'accès, souvent vendus qu'au vignoble (c'est grand le Québec hein!), peu disponibles à la SAQ (ça va changer y parait...) et enfin, chacun pour soi et ce qui est dit entre les vignes, reste entre les vignes... et je vous dis pas pour les chais!

Mais que diable pourrait faire un vigneron pour que ses vins - adulés dans le sens du grain par la critique - gagnent en popularité auprès des consommateurs québécois? Les chances de réussite sont minces si il reste seul à vouloir changer cette vision de l'amateur en devenir qu'est le québécois amateur de bonnes choses... Si toutefois l'association des vignerons du Québec mettait en place une fête pour faire découvrir ceux-ci, les chances de succès se verraient décupler à vitesse grand "V"!

Un festibière, un festival de jazz, des salons des vins au mois de novembre, des mini-salons de la part d'agence en importation privée - qui gagnent tellement en popularité, que c'est à se demander si celles-ci continueront à agrémenter le salon de la RASPIPAV - à Montréal et à Québec,  Les Francofolies et j'en passe... Pourquoi pas un salon au mois de mai, quand le soleil démontre une fois de plus que l'espoir est permis, qui mettrait en valeur les vins québécois? Une foire des vins, un lieu pour découvrir de façon simple les vins qui sont produits ici. Des animateurs qui parlent de leurs coups de coeur, de l'histoire, des vins conçus et de leurs traits particuliers, des vins de glace qui ont tout honneur ailleurs et qui pourraient bien prophétiser le succès de leurs pairs.

Ce serait certainement le début d'une belle rencontre, le temps de tisser quelques liens et surtout de nourrir et de partager cette passion qu'est le vin. Et qui plus est, (re)découvrir le vin québécois!

les nouvelles du vin de la semaine.

Des poursuites, des inventions, des nouveautés... mais quelle semaine dans le monde du vin!

Kevin Boyer et Philip James on décidé de faire la machine miraculeuse (miracle machine), rien de moins! L'appareil en question réussit à tourner l'eau en vin. De la pure alchimie ou un coup de marketing? Peu être un peu des deux, mais tout de même un sujet qui pique la curiosité... http://www.journaldugeek.com/2014/03/11/the-miracle-machine-transformer-eau-vin/

Un autre procès en France, cette fois-ci pour une attaque en diffamation de la part de Hubert de Boüard contre Isabelle Saporta et de son éditeur pour le livre Vino Business. Celle-ci aurait injustement accusé le vigneron de "trucage de classement" sur le millésime 2012, à suivre....
http://www.vitisphere.com/breve-62988-Classement-des-Vins-de-SaintEmilion-Hubert-de-Bouard-attaque-en-diffamation-Vino-Business.html

Légère baisse des ventes pour les vins de Bordeaux : http://www.lapresse.ca/vins/actualites/201403/13/01-4747460-le-marche-des-vins-de-bordeaux-a-la-baisse-apres-des-annees-de-progression.php

Écouté cette semaine : Red Obsession, un reportage très bien ficelé sur la folie que peux engendrer les vins de Bordeaux (justement!). Une première partie sur la légendaire qualité de ces vins, des entrevues avec des vignerons, le travail des critiques et l'effet que leurs notes de dégustations peuvent avoir sur le prix à venir du millésime en cours. Et enfin, quelques chinois qui racontent leurs amour de ce vin si particulier à leurs yeux. Cette dernière partie apporte surtout du divertissement avec une poignée d'excentriques qui sont prêts à payer peu importe le prix pour cette "obsession couleur rouge". À voir!

Bonne fin de semaine à vous!

mercredi 12 mars 2014

Patriotisme, quand tu devrais te taire...

Pourquoi les vins français ne seront jamais aussi intéressants que les vins américains? 

Cette phrase n'est pas de moi, mais bien d'un blogueur américain. 

Premièrement l'illustre auteur de ces lignes compare les vins d'une région spécifique et cite par la même occasion une discussion tenue avec un français sur la qualité des vins américains et surtout pourquoi certains cépages ne sont pas plantés en Bourgogne contrairement à la liberté de le faire peu importe ou (ou n'importe comment) tel qu'aux États-Unis... 

Que ce soit par patriotisme ou par pur chauvinisme, ou encore pour attirer l'attention, je suis totalement en désaccord avec cet article qui selon moi manque de jugement et d'ouverture d'esprit. 

Les différences? 

- En France, les AOC dictent le choix des cépages et bien d'autres règles pour quiconque décide de faire partie de l'appellation.
- Les cépages sont donc plantés ou les sols et les situations climatiques sont les plus favorables pour leurs plein potentiel de croissance et maturité optimale.
- Les vins de la France demeurent une balise de qualité et sont les plus copiés de la planète.

- Aux États-Unis, les règles sont beaucoup moins strictes et donc plus libérales.
- Cet assouplissement permet beaucoup d'expérimentation et laisse carte blanche pour l'élaboration d'un vin
- Plusieurs régions possèdent les conditions idéales pour faire pousser la vigne et les moyens sont tous mis en place pour en tirer le maximum qualitatif.


Je passe les différences de sols, de température, de parallèles, de façon de faire, d'histoire, de goût, d'accord mets-vins, de vision, de business.... alouette!

Il existe dans les deux régions d'excellents vins et de dire qu'une de celle-ci est meilleure que l'autre est un manque total de professionnalisme et surtout de bon jugement!

Du point de vue des compétitions de vins, ou tous les moyens sont mis en place pour obtenir la victoire et voir ainsi son vin franchir le cap le plus haut du palmarès, il y aura toujours une région meilleure qu'une autre. Quand il est temps de passer à table et prendre un repas entre amis, amoureux ou famille, la donne est bien différente. Le repas en question dictera le vin et non le contraire (à moins d'un évenement spécial ou pour mettre en valeur les vins d'une région désignée).


Avoir ses favoris, soit! Mais être professionnel et dire de pareilles sornettes sans fondements (recherche et logique)... Faudrait peut être y réfléchir à deux fois!


À lire par pure curiosité (en anglais bien entendu)

http://fermentationwineblog.com/2014/03/french-wine-will-never-interesting-american-wine/

lundi 10 mars 2014

Restructuration efficace et... obligatoire.

Encore des idées pour que ça aille mieux à la #SAQ? Mais oui, on restructure et par ici la visite!

Comme vous l'avez déjà lu au cours de mes nombreux billets sur la SAQ, vous savez déjà que j'aimerai bien voir les règles changer pour le bien de tous (notre monopole en profiterai aussi).

Tout d'abord, après les vins produits à haut volume - qui habitent présentement les étalages de SAQ dépôt et autres succursales - qui trouveraient place en épiceries et dépanneurs, il faudrait voir ou l'on placeraient les vins de spécialités? Les grands vendeurs de ce monde  : Le Ménage à Trois - Folie à Deux,  Merlot Grand Sud, Apothic Red et autres vins très populaires, trouveraient place en épicerie donc. Pour ce faire, notre société d'état pourrait louer plus d'espace et trouver une entente contractuelle équivalente au coût des locaux déjà en opération. Il faudrait peut être fermer des succursales, voire les repositionner.

Par la suite, les SAQ Express seraient les nouvelles SAQ "Cavistes de Quartier". Elles sont souvent bien installées dans des secteurs de choix et permettraient de faire découvrir le vin à de nouveaux amateurs. Les formations - j'insiste! - seraient TRÈS importantes pour les personnes qui travailleraient en ces lieux. Syndicat ou pas, il faut du changement maintenant; prendre un nouveau virage dans 4-5 ans... Les personnes qui travaillent pour la SAQ ne perdraient pas leurs postes pour autant mais il est impératif que la mentalité "j'ai un job à vie et je me fous du vin" change à tout prix si l'on veut que ce virage soit qualitatif et marquant pour les générations futures.

Deux autres points pour terminer ce billet : les commandes (ou mises de côté)  et les alertes nouveaux arrivages (ou bouteilles de choix).

Les commandes, ou si vous préférez les mises de côté, doivent avoir un suivi autre que le "fameux-ti-morceau-de-papier-pour-identifier-le-client-sur-la -tite"-bouteille-de-vin-dans-le-fin-fond-de-la-tablette-que-personne-sait-ou-elle-est". STOP! Vous êtes la SAQ et vous possédez plus de moyens que n'importe quelle entreprise du Québec!! Voici donc un exemple de comment vous devriez procéder en cas de mise de côté : 

Le client appelle (d'ailleurs, pourquoi pas un centre d'appel pour les commandes spéciales ou mises de côté - information produit -  qui libérerai les lignes des succursales?) il veux réserver 6 bouteilles et passer plus tard au courant de la journée. Vous prenez ses coordonnées, son numéro de carte de crédit, et vous faites une commande qui enlèvera les bouteilles de l'inventaire de la succursale en question. Aussi simple que ça. Les bouteilles ne sont dorénavant plus disponibles, on passe à un autre appel. Les règles seraient les mêmes pour TOUTES les succursales, mêmes délais, même façon de faire.

Alerte nouvel arrivage : vous aimeriez être avisé du nouvel arrivage du SP68 ou du Morgon de Marcel Lapierre? Rien de plus simple! Vous entrez le nom de votre vigneron ou vin préféré et vous créez une alerte (sur le site de la SAQ) pour que vous soyez mis au courant dès que celui-ci arrive en sol québécois. Par la suite, vous pouvez vous référer au point précédent et réserver votre vin, passer à la succursale dès que vous êtes prêt à récupérer votre commande.

Bon début de semaine. 

jeudi 6 mars 2014

Les bonnes nouvelles du vin au Québec

Mais de quoi a-t-on peur?

Retour sur le billet de mercredi ou les réactions ont été bonnes et les idées encore meilleures. Une personne me faisait part aussi de son idée de changement sur la SAQ que l'on connaît. Je suis d'accord avec plusieurs points et de très bonnes idées émergent de ce billet fortement construit (en anglais). Je suis surtout en total accord avec le nom de succursale proposé : http://bretthappens.com/privateimportize-the-saq/

Encore des amendes pour un vigneron qui ose défier l'AOC. Ici, contrairement au cas de M.Giboulot (http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/02/24/le-viticulteur-bio-qui-refuse-de-traiter-ses-vignes-devant-le-tribunal_4372007_3244.html), c'est plutôt une fausse utilisation d'une appellation inscrite sur les bouteilles (http://www.saumur-kiosque.com/infos_article.php?id_actu=18500)du vigneron qui en est la cause.

Jacques Benoit écrivait,  une fois de plus, un excellent article cette semaine. Quelques éclaircissements sur la dégustation de vins sur différents élevage, très intéressant : http://www.lapresse.ca/vins/jacques-benoit/201403/04/01-4744467-est-ce-le-bois-ou-les-lies.php

Et pas plus tard qu'hier commençait la séduction italienne sur le nouvel arrivage cellier (doublée d'une promotion ce samedi : http://www.saq.com/content/SAQ/fr/produits/promotions/prime.html), vous aller pouvoir mettre du soleil dans vos journées en cet hiver qui aimerait bien rester encore un peu! Fiez vous donc aux commentaires de ceux qui ont fait une belle sélection pour vous : http://www.saq.com/content/SAQ/fr/produits/nouveautes/nouvel-arrivage-cellier-2014-03-06.html

Et comme quoi plusieurs nouvelles ne viennent jamais seules... Le salon des Vins du Jura revient en force au mois d'avril à Montréal. Alors là! Je crois bien que ce soit la meilleure nouvelle de la semaine! C'est à se demander pourquoi GM est passé à côté de celle-ci? (https://www.eventbrite.ca/e/billets-passion-jura-montreal-degustation-annuelle-16-avril-2014-10689654043)

Bonne fin de semaine à tous et bonnes dégustations.

Montréal en Lumière et vins québécois



Les trois éléments indispensables au succès : Travail, travail et travail (Lucien Bouchard sort de ce corps!) ou pourquoi les vins québécois manquent de visibilité encore?

Certains producteurs québécois se plaignaient du manque de visibilité de leurs vins au grandes rencontres hivernales tel le Carnaval de Québec et Montréal en Lumière. 

Je me suis donc penché sur le volet gastronomique de Montréal en Lumière pour constater ceci : Des soirées à thèmes qui pour la plupart n'offrent aucun lien avec les vins québécois... 

- Le restaurant Europea travaillait avec François Chartier - Créateur d'harmonies pour une série de dégustations avec les vins de notre sommelier préféré.
- Le restaurant Pullman bar à vin. proposait des soirées en accord avec les vins italiens.
- Le restaurant Accords, soirée à thèmes autour du vin orange (entre autre).
- Le Continental présentait les vins de l'infatigable propriétaire, vigneron et co-propriétaire d'une agence de vins... 
- Primavin, une agence de vins, s'associait avec le restaurant Le Cinquième Péché.
- Et cerise sur le sunday, Soirée Découverte, Chefs Et Fromages d'ici Soirée spéciale Les chefs! En partenariat avec l'agence Élixirs et Les Vergers Lafrance (bon, ils sont québécois eux)... 

Alors, vous la voyez la possibilité de vins québécois au menu? Pourquoi ne sont ils pas présents? Sont-ce les vignerons inaptes à sortir de leurs vignobles (en plein hiver de surcroît) pour s'associer aux restaurateurs de cette ville en Lumières? 

Nous revenons à la case départ avec le travail. Le travail d'équipe et surtout pour ce cas particulier, la préparation. Ces festivals ne se font pas en criant alouette, vous le savez aussi bien qui moi! Il faut préparer maintenant l'évènement 2016 avec les producteurs québécois. Ceux-ci devront, en ces temps creux de business québécoise, rencontrer - MAINTENANT - les artisans culinaires et faire en sorte que ce soit un réel succès.

Travailler sur des accords régionaux, des produits d'ici, Société Orignal, Les grands chefs, les meilleurs vignerons, les meilleures agences et tout ceux qui veulent faire briller nos produits bien au delà de la merveilleuse image qu'elle possède déjà. Il faudra produire un aura que l'on doit commencer à concevoir maintenant... 

lundi 3 mars 2014

recette gagante pour augmenter les ventes de la SAQ

Qu'est ce qui va si mal avec les ventes de la SAQ et surtout, comment pourraient ils bien faire pour aller chercher un marché déjà acquis?

Les ventes en IP (importation privée) ne cessent d'augmenter, celles de la SAQ font tout le contraire.

Pourquoi? 

- Pas assez de vins moins dispendieux?
- Marketing défaillant?
- Les clients changent de plus en plus?

Un peu de tout ça je dirai. Surtout, comme je le martèle depuis des mois, les clients en savent de plus en plus sur le vin et boivent moins et mieux. C'est pourtant simple puisque tous les pays de ce monde, même ceux qui ont une culture du vin depuis des lustres, ont une diminution d'achat pour les mêmes raisons. Mais faut pas oublier le facteur économique pour autant!

Alors, si on fait un bref calcul de la situation et qu'on se fait artiste de la prévision, nous pourrions voir qu'il existe bel et bien une autre façon de trouver solution à ce problème en opérant différemment...  

Ce que les gens veulent : 

- Des vins moins chers : faudra aller à l'épicerie et/ou au dépanneur. Ceux-ci seront disponibles plus souvent du même coup, plus près des consommateurs en étalant le service déjà offert.
- Des vins en IP, disponibles dans un autre volet de la SAQ : Ceux-ci pourraient faire partie d'une autre publication que "Le Cellier" et commentés par des professionnels du milieu. Ils seraient mis en vente en ligne et récupérés à la succursale du choix de l'acheteur (pas de minimum d'achat et disponibles à la bouteille au lieu qu'à la caisse).
- Tous les autre vins continueraient de faire le plaisir du consommateur en succursale.
- pour faire un lien entre la SAQ Signature et les autres bannières, pourquoi ne pas offrir la bannière ''Pro" (ha, et puis non.. Pro-saq, ça sonne trop Prozac)... Je laisse le soin de l'équipe Marketing, image, ventes  de trouver un nom pour attirer le vrai amateur de vin! Une bannière donc qui proposerait des vins choisis et commentés par de vrais amateurs, ceux qui travaillent à la SAQ par amour du vin!

Pour ne pas que la SAQ se voit engorgée de vins d'IP non-vendus, l'agence devra récupérer les vins restants et les vendre selon les règles déjà établies.

Je connais une liste de vins qui n'auraient pas le temps de rester bien longtemps en ligne!

Si le système est adopté, je demande des droits d'auteur et un budget annuel (à discuter) pour l'achat de vins en ligne. Merci d'avance!